samedi 20 septembre 2014

Fifty Shades Of Grey, la trilogie.

Il y a plus d'un ans, je m'étais mise à la lecture de la saga Fifty Shades Of Grey.


Les livres se lisant vite je n'en avais à l'époque fait qu'une bouchée, bien que personnellement, j'ai trouvé l'histoire sans surprise, plutôt plate et répétitive.

Bien sûr, il y a l'évolution de la relation entre le beau Christian Grey et sa poupée Anastasia Steele.
Bien sûr, les descriptions des scènes de sexe sont plus qu'alléchantes et donnent des idées, bien qu'au fur et à mesure de l'histoire, le schéma reste quand même toujours le même.

Certaines féministes diront que les cinquante nuances font la part belle à une certaine forme de violence conjugales. Mon avis est là plutôt nuancé.

D'une part parce que l'héroïne sait dans quel genre de relation elle se lance avec son Mr Grey, contrat à l'appuis.
D'autre part, elle est plus que consentante. Il n'y a aucune violence sexuelle à proprement parler, vu qu'ici les deux parties sont consentantes et pleinement conscientes des tenants et aboutissants de leurs petits jeux pas très catholiques...

Pour ce qui est du côté narcissique, pervers et maniaque du contrôle de Mr Grey, avec comme excuse la maltraitance subie dans son enfance...
Mouai bof quoi, tu vois, avoir été battu ne justifie pas tout. Après une fois de plus, il n'a jamais caché son jeu, la jeune Mademoiselle Steele, était bien au courant du caractère du mâle bien avant de se jeter dans la gueule du loup.

Donc non, ce ne sont pas vraiment des violences conjugales. Pour en voir tous les jours au boulot, crois moi chère féministe enragée, tu es loin du compte...

Pour résumer mon avis, j'ai pris un peu de plaisir (je te vois venir avec ton sourire en coin petite cochonne) à lire cette saga, mais après ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Personnellement je ne comprends pas comment on peut se réduire à être la chose de quelqu'un à ce point là, aussi riche et beau soit il, merci mais non merci tu ne contrôle pas ma vie.

Je ne sais pas si certaines femmes fantasment sur ce genre de relation, mais moi ce n'est pas le cas.

Concernant le film qui sort le 14 février, date clichée au possible, bien sûre j'irais probablement le voir, en profitant par la même occasion pour tourner ça en magnifique soirée décadente entre gonzesses, parce qu'il n'y a que ça de vrai.

Puis faut bien avouer la bande d'annonce fait plutôt envie...


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