mercredi 5 novembre 2014

Mes baskets, mes écouteurs, la nature et l'agonie de mes muscles...

Aujourd'hui j'ai été prise d'une lubie, d'une envie soudaine.
Je la sentais venir depuis quelques jours et aujourd'hui, n'y tenant plus, je me suis décidée, j'ai été courir...

Je te raconte ça parce que tu comprends Petite Fleur, je n'ai pas fait ça de la meilleure façon qu'il soit pour la grosse moule que je suis question course à pieds.

Déjà, j'ai été monté à cheval juste avant...
Quand je te dis juste avant, à peine bourricot d'amour rentré au box, j'ai troqué ma culotte de cheval (ha ha) contre un jogging, mes bottes contre des baskets et j'ai quitté l'écurie au petit trot.

Genre, pas de repos pour les muscles, mes jambes avaient déjà bien bouffé pendant la cavalcade, mais pas grave, j'y vais quand même...

Ensuite, j'ai choisit LE parcours.
J'ai eu la bonne idée de faire la boucle que je fais habituellement à cheval, pas très longue certes, mais avec de belles montées bien comme il faut...

Et c'est donc pleine de bonne volonté que je me suis lancée...

Et ben, tu me crois ou pas mais j'ai cru MOURIR!

Déjà j'ai sous estimé les dénivelés, je te jure sur le dos de mon poney, ça semblait bien moins pentu.
Maintenant je serais plus indulgente quand mon fier destrier se traînera dans la grande montée, promis.

Ensuite, j'ai découvert que les descentes qui accompagnent TOUJOURS ces saloperies de montées font sacrément mal aux muscles aussi.
D'ailleurs j'en ai même découvert, des muscles...

Après, j'ai profité des paysages automnales que la campagne avait à m'offrir, ainsi que d'un bon bol d'air frais.

Je suis revenue à l'écurie épuisée, j'avais mal, je suais comme un veau, j'étais essoufflée, mais tellement bien.

J'avais l'esprit libre et le corps soulagé malgré la douleur.

En courant, j'ai de nombreuses fois maudit mes grandes idées, je me suis battue intérieurement contre moi même, et puis, j'ai levé le nez, ouvert les yeux et j'ai profité.
C'était comme un réveil, c'était magique.


Je me suis gavée de la couleur grisonnante du ciel de fin de journée, de la couleur des arbres, de l'odeur des feuilles mortes et de la terre mouillée.

Je me suis convaincue que si mon esprit ou mon corps me réclament une activité, c'est qu'au final, ils en ont, pour une raison ou l'autre besoin.
Je reviens donc de ma course, avec la ferme intention de recommencer, de finir par venir à bout de ces saloperies de montés sans m'arrêter, et surtout avec la ferme intention de continuer à m'écouter, simplement.

Bon après je ne te cache pas que ce soir, mes jambes me disent merde, que monter jusqu'au premier étage pour rejoindre l'appart de Monsieur Chéri a été un supplice et que j'ai déjà peur d'être demain à tel point je sens que les courbatures vont me faire regretter mon manque de condition physique.


mercredi 22 octobre 2014

Rat des villes? Rat des champs!

Je dois t'avouer quelque chose Petite Fleur...

Tu vois, autant j'aime les vêtements, les chaussures, les sacs, les mains bien manucurées, autant, tout ça n'a plus aucun poids quand je peux me retrouver à l'extérieur.

Rien ne vaut une journée, un week-end entre amis à faire de l'escalade à s'en arracher la peau des doigts.

Rien ne remplace le bonheur de se redresser, en haut d'une falaise et de goutter à l'ivresse de la hauteur après l'effort.
Avoue, ça doit être le pied de se retrouver assis là, face à l'immensité...
J'aime me retrouver à me promener dans les bois, dans la campagne ou ailleurs, perdue dans la nature, de grosses bottines aux pieds, un vieux jeans, un polar, une grosse écharpe et un bonnet sur la tête.

Je chéri le sentiment de liberté que j'éprouve dès que je quitte les espaces trop petits, trop bruyants, trop sales et trop peuplé de la ville.

J'adore flâner dans les dunes, hors saison touristique, profiter du bruits des vagues, de l'odeur abrupte de l'air iodé, le vent qui me fouette le visage et me rosi les joues.


Je te parle de tout ça parce que tu comprends, pendant un an, j'ai contenu ces besoins vitaux, j'ai repoussé ces envies dans un tout petit coin de mon être, et je les ai fait taire.

Pendant un an, je me suis perdue.
Personne ne m'y a forcé, personne ne m'a contrainte.
J'ai voulu rentrer dans un moule qui ne me convenait pas, qui n'était pas le mien.

C'est pas que j'en ai été particulièrement malheureuse, c'est juste que finalement, je n'étais plus moi, je m'étais perdue.

Depuis quelques mois, j'ai débridé mes envies, je leur laisse presque toute la place.

Depuis, je souris plus, je ris plus, je me sens vivante, comme lorsqu'on respire de l'air frais après avoir retenu sa respiration trop longtemps...

Alors voilà, tout ça te dire, quelques soit les choses que tu chéris, l'environnement dans lequel tu te sens le mieux, tes besoins ou que sais-je, je ne remise pas dans un petit coin de son être pour entrer dans un moule qui n'est pas le tien.

La vie est si courte, ne te donne pas l'opportunité d'avoir des regrets...

mercredi 15 octobre 2014

Ma folie des chaussures.

Je ne dois plus le dire, je suis une inconditionnelle amoureuse des chaussures en tous genres.
J'aime les chaussures plates, les talons, les sandales, les bottes, les mocassins, bref je les aime toutes.

Mais pourquoi mon amour se porte t'il tant vers les chaussures (et les sacs) plutôt que sur d'autres accessoires ou vêtements?

Je t'explique ça en vitesse mon Poussin...

Les chaussures, c'est un élément de bien être, l'expression "être bien dans ses godasses" n'est pas due au hasard, si tu te sens mal dans tes chaussures, crois moi, tu vas passer une journée de merde.

De belles chaussures apportent toujours un petit plus à ta tenue.
Si tu es habillée classique, une paire de pompes excentriques apportera un peu de pep's à l'ensemble.
Si tu n'es pas terriblement bien habillée, une jolie paire d'escarpins peut directement te faire passer de la classe, "elle a pris le premier truc dans sa garde robe pour l'enfiler avant de sortir" à "elle est bien sur elle".
Bref, tu peux sortir en jogging c'est pas grave, mais arbore au moins de jolie baskets!

De jolis talons t'apporteront un maintient, des jambes galbées et une cambrure inimitables à plat.


Des chaussures confortables te permettrons de galoper sans faille toute la journée.

Et personnellement, quand je porte des chaussures que j'aime aux pieds, rien à faire, je me sens plus sûre de moi.

Une tenue peut être complètement changée rien qu'en changeant de chaussures.
Un pantalon noir avec une petite veste et une paire de baskets te donneront l'air décontracté tandis que la même tenue avec des talons te donnera l'air d'une working girl.

Et puis rien à faire, les matières, formes, couleurs, modèles et surtout les détails des chaussures me fascinent.


 En résumé, je trouve que l'on n'a jamais assez de chaussures...
Alors que bon des pantalons... On s'en fou des pantalons! Avec trois ou quatre toutes saisons confondues, ça fait l'affaire quoi...

lundi 13 octobre 2014

Vendue - Zana Muhsen

Le 11 octobre, c'était la journée de la fille, cette journée qui a pour but de faire réfléchir le public aux violences de toutes sortes que subissent encore les filles, dans le monde.
Ici on parle bien de fille avant de femme. Cette journée vise les filles et adolescentes mariées de force, abusées sexuellement, battues, n'ayant pas accès à l'éducation, ...

À l'occasion de cette journée et avec un peu de retard, j'ai décidé de te parler d'un livre que j'ai lui il y a pas mal de temps déjà mais qui m'avait profondément marquée.

Il s'agit de Vendues, témoignage de Zana Muhsen retranscrit par Betty Mahmoody.

Le livre relate l'histoire de Zana et sa soeur Nadia, deux jeunes filles de quinze et quatorze ans vivant en Angleterre.
Un jour leur père les envoie pour des vacances dans son pays, le Yémen.
Les deux adolescentes découvrent alors l'enfer, mariées de force, abusées sexuellement, battues, coupées du monde dans de petits villages isolés, devenues filles mères, elles apprennent que leur père les a vendues pour 13000 francs chacune.

Zana décide de se battre et fini, par le biais d'une lettre, par avertir sa mère et lui demander de mettre la presse au courant de l'histoire.

Après un long combat, les autorités yéménites finissent par accepter de laisser rentrer les deux jeunes filles en Angleterre, à condition que leurs enfants restent au Yémen.

Zana abandonne alors ses enfants malgré elle, quitte l'enfer et retourne en Angleterre tandis que sa soeur, refusant de quitter ses enfants, reste là-bas.

Cette histoire qui relate le combat de Zana pendant et après sa captivité m'a profondément bouleversé et choqué.
Je suis sortie différente de la lecture de ce témoignage poignant. Plus consciente de la condition encore peu élevée des filles dans le monde, consciente de la chance d'être née dans ma famille occidentale, de l'éducation à laquelle j'ai eu la chance d'accéder et plus respectueuse de cette liberté de choix que je possède.

Tu l'auras compris, que tu sois une fille ou un garçon, je te conseille ce livre.
Personne ne devrait ignorer ce qu'il se passe encore à l'heure actuelle pour certaines filles.

Donc si tu ne l'as pas lu, vas y fonce dans ta bibliothèque, librairie, bouquinerie préférée!

vendredi 10 octobre 2014

Gone Girl

Comme tu le sais, déjà si tu as un peu suivi (si pas ce n'est pas grave, je ne t'en veux pas), j'adore aller au cinéma...

Mercredi soir, nous avons donc décidé d'aller avec mon amoureux et un couple d'amis voir le dernier film de David Fincher (réalisateur entre autre de The Curious Case of Benjamin Button et de Fight Clib), Gone Girl.


En gros l'histoire raconte l'histoire d'un couple dont la femme, Amy disparaît le jour de leur cinquième anniversaire de mariage.

L'intrigue n'est pas mauvaise et évolue au cours du film, au début, on cherche qui a tué Amy, et puis on se demande comment Nick, son mari, va s'en sortir.

C'est un film plutôt lent, à l'ambiance un poil malsaine, aux images soignées, avec pas mal de flash back.

Il faut savoir que ce film est l'adaptation du roman "Les apparences" de Gillian Flynn.

J'ai vraiment bien aimé ce thriller, j'ai aimé la complexité des personnages, le côté très travaillé de leur personnalité et l'ambiance générale du film.

Mon amoureux et le couple d'amis qui nous a accompagné l'ont trouvé quant à eux trop lent, et donc parfois ennuyeux, ce que personnellement je n'ai pas trouvé, la lenteur me permettant d'essayer de comprendre ce qu'il se passe tout au long du film.

Ca change des films où on nous bombarde d'informations et d'action non stop pendant 120 minutes.

Je te mets la bande d'annonce et si ce post t'a donné envie d'aller voir ce film, fonce, je te le conseille, c'est un bon film.


jeudi 9 octobre 2014

Les joies du froid.

Curieusement, je ne déteste pas le froid, le temps froid, m'inspire plein de petits moments et de petites envies agréables.

J'aime les journées venteuses d'automne et les jours froids et ouatés de l'hiver.

L'automne est probablement avec le printemps ma saison favorite.
J'aime les couleurs, les odeurs et l'ambiance de l'automne.


J'aime le bruissement des feuilles mortes, j'aime le vent, j'aime les journées ensoleillées avec cette lumière toute particulière.
L'automne m'inspire une douce nostalgie.

J'aime aussi l'hiver.
J'aime les journée glacées mais ensoleillées, où l'on peut savourer le moindre rayon de soleil sur notre visage.
Les matins enneigés où je ne travaille pas et peux simplement aller me promener, emmitouflée dans des pulls bien douillets.
J'aime la lumière rasante de l'hiver et toutes les nuances de bleu qu'elle met en valeur.


Les saisons froides me donnent milles et une envies.

  • Me balader en foret,
  • Prendre des photos,
  • Me pelotonner sous la couette avec un bon film, en amoureux,
  • Passer une soirée au coin d'un bon feu de bois, écouter ses bruits, sentir son odeur,
  • Boire du chocolat chaud et manger des marshmallows,
  • Aller à la montagne, j'adore la montagne et je n'ai eu que trop peu d'occasions d'y aller,
  • Traîner, flâner,
  • Aller balader à cheval, sentir le mordant du froid attaquer mes cuisses sous mon pantalon et me réchauffer sous une douche bouillante en rentrant à la maison,
  • Sortir mes bonnets et mes grosses écharpes en laine,
  • Profiter des jours pluvieux pour faire de la pâtisserie,
  • Aller au musé, au cinéma, voir des expos,
  • Me coucher sur mon lit et écouter le bruit de la pluie et du vent qui battent contre le toit de la maison.
  • Enfiler mes bottes en caoutchouc et aller sauter dans les flaques,
  • Faire de la luge sur un sac poubelle dans les campagnes,
  • Jouer dans la neige, sentir la brûlure du froid sur mes mains.

Il y a tellement de choses que j'aime et que ces saisons m'inspirent que je ne pourrais pas tout énumérer ici, mais une chose est certaine, même si j'aime la chaleur de l'été, j'aime d'autant plus l'automne et l'hiver!


La seule chose qui me plait moins?
Devoir me farcir la pluie au travail, quand on doit rester dehors...

Pour le reste... Même si parfois je me plains d'avoir froid, au fond, j'aime ça...

Et toi t'aime ça les saisons froides?

mardi 7 octobre 2014

Mon boulot et moi.

Mon boulot, c'est une vocation, il fait partie intégrante de ma vie et me correspond totalement.
Mon boulot, certains jours, j'ai du mal à le supporter tellement il me bouffe de l'intérieur, tellement il va chercher loin dans mes ressources personnelles.

Je suis Policier.
Policier à l'intervention...

En gros quand tu appelle le 101 pour 1001 raisons, pas toujours bonnes d'ailleurs, et ben, se sont des gens comme moi qui viennent.

Mon métier est un boulot pas toujours facile à assumer.

On est souvent détesté, on se fait insulter, on est les témoins de toutes la misère et la bassesse du monde.

Souvent on est confronté au pire, parfois au meilleur.

Mon boulot, c'est passer plus de temps avec mon binôme qu'avec ma famille, mes amis, mon compagnon.

C'est être huit heures par jour au minimum, enfermée dans une voiture ou un bureau avec cette personne.

C'est être consciente qu'il peut me sauver la vie, et que j'ai le devoir de préserver la sienne.
C'est partager des délires, des rires et parfois des larmes avec lui.

Être policier, c'est savoir se protéger émotionnellement, c'est devoir faire preuve d'empathie et de neutralité à la fois.

Mon métier est un métier injuste et désespérant, souvent les suspects ont plus de droits que les victimes.

C'est un métier où certains jours on se sent bien inutile et impuissant face à tous ce que l'on vit.

Mon métier c'est parfois sauver des vies, parfois arriver trop tard...

C'est prendre tous les risques pour arriver à temps quand les gens sont en danger, et risquer notre propre vie pour celle de nos collègues.

Nous sommes un rempart de la société, nous essayons de protéger les gens d'eux même, et ça avec le peu de moyens dont on dispose.

Mon métier, je ne sais pas en parler correctement, peut-être parce que ça fait partie intégrante de ma vie. Parfois je me dis que j'ai le plus beau métier du monde, mais certains jours, je le déteste.




vendredi 3 octobre 2014

Pub de merde.




Cette pub, tu ne peux pas l'avoir ratée, depuis la rentrée elle tourne sur le net...
Quand je l'ai vue, j'ai franchement hésité entre rire ou pleurer.

Non mais sérieusement, c'est quoi cette pub de merde?

Déjà Fellaini s'il te plait, vu les sommes astronomiques et indécentes que tu gagne mon grand, tu pourrais te payer des cours de diction, non?
Et peut-être aussi des cours de théâtre, parce que t'es franchement mauvais!
Et par la même occasion, fais un détour par chez l'esthéticienne histoire de t'arranger ce vilain mono sourcil et chez le coiffeur, parce qu'on en peut plus de ta touffe là!

Et puis c'est quoi ces stéréotypes à la con?
Tu as été en vacances, donc tu as mangé des frites, donc tu es gros, donc tu dois faire du sport...

Non mais oh je t'explique, déjà, gros ne veut pas dire "qui ne fait pas de sport"! 
Quand tu vois certaines personnes rondes ont souvent bien plus de masse musculaire que d'autres personnes minces!

Basic fit, c'est donc bien planté dans sa promo...
Fellaini n'est pas vendeur, leur accroche est merdique, le jeu des acteurs pourris, bref c'est la honte!

Et quand on voit les parodies qui pullulent sur la toile... 
Bah franchement c'est à ce demander comment notre petit Marouane ose encore sortir de chez lui après ça...

Enfin tout ça pour dire que maintenant, j'ai presque honte d'aller à la salle de sport...

Et toi t'en pense quoi de cette magnifique publicité? T'en as d'autre des comme ça?


jeudi 2 octobre 2014

Envie de déco.

Comme tu le sais si tu as suivis (si pas c'est pas grave, je ne t'en veux pas!), je suis retournée vivre chez les parents.

Jusque là rien de bien grave, c'est le club med, je me porte bien, je suis insouciante depuis mon retour là bas.

Mais, parce qu'il y a un mais, avoir mon petit chez moi me manque une peu.
Avoir ce petit nid dans lequel je m'amuse à décorer, bouger, aménager.

Ce petit lieu qui finalement me reflète.

Du coup pour compenser un peu, je me gave d'images et d'idées déco sur Pinterest, histoire de rêver un peu...

Et comme je suis une nana vachement sympa, je partage mes images favorites avec toi!

Les assemblages de cadre pour structurer un mur.


Les contres marches d'escalier décorées.


Les cageots posés en guise de table de nuit.


Les carrelages vintage dans la cuisine.


Une baignoire sur pieds, de la céramique partout.


Un endroit cosy où buller.


Une pièce où rêvasser, seule ou accompagnée.

mardi 30 septembre 2014

Jurons en folie.

Dans ma vie de fille ordinaire, j'ai un petit plaisir qui en dérange plus d'un.
J'adore jurer...

Reine Mère désespère de la situation, les amis en sourient, les collègues ont l'habitude et devant les inconnus, je sais (quand même un peu) me tenir.

J'aime les gros mots, je les trouve drôles.
Et puis il n'y a rien à faire, un bon juron, ça soulage, ça déstresse, ça détend, sa décrispe dans les situations tendues, bref ça fait du bien par là où sa passe.


Il y a les petit gros mots mignons, ceux qu'on lâche comme une fleur : 
- Merde,
- Shit,
- Non de Dieu,
- Sacrebleu,
- Andouille.
Ceux ci sont dit l'air de rien, sans variation de ton, ils passent l'air de rien.

Il y a ceux un peu moins mignons, ceux qui en fonction du ton employé semblent franchement grossiers : 
- Putaaaaain,
- Mais quelle Salooooperrrriiiie,
- Fait chieeeeer,
- Bordel de merde.


Ceux là, c'est ceux que j'utilise souvent, ils sortent comme ça spontanément quand je suis excédée, et franchement mis à part parce que ça choque l'opinion publique (et ça,je m'en fou pas mal) je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.

Ensuite, la dernière catégorie, sont tellement grossiers qu'ils en deviennent drôles, plus t'en mets une couche, plus c'est bon : 
- Je m'en cogne les couilles sur le bord du lavabo (je m'en fou quoi),
- Putain de merde de saloperie de pine de chèvre,
- Manche à couille,
- Trou de balle à cul lisse.
Ces derniers, ne sont à placer qu'avec des personnes averties...

Bref, tu l'auras compris, les jurons et moi c'est une grande histoire d'amour, je ne sais pas d'où ça m'est venu, peut-être des années passées dans des milieux exclusivement masculin, ou peut-être que je ne suis qu'une personne très grossière, mais le fait est qu'une journée sans juron, n'est pas une journée normale... 

Et toi mon Petit Chat, ne te cache pas, c'est quoi ton juron favori? 


Les copains d'abord.

Je t'ai un peu négligé c'est derniers jours, excuse moi Petite Fleur, ne m'en veux pas, c'est que tu vois, ces derniers temps, en plus de la reprise du travail après les congés, je passe énormément de temps avec mes amis, ceux de la vrai vie tu comprends, pas ceux de derrière l'écran...

C'est important les vraies relations, c'est doux, c'est chaud, c'est vivant!

D'autant plus que tes amis seront les seuls présents quand rien n'ira plus dans ta vie.
Ils seront les premiers à essuyer tes larmes, et pas les derniers à éclater de rire avec toi.


C'est avec eux que tu peux être entièrement toi, sans aucune crainte, ils connaissent tes façades les plus sombres.

C'est avec eux que tu peux te laisser aller, et pas grave si tu déconne grave en soirée, ils te rappelleront les bêtises que tu as faites et raconter la veille, même si toi, tu ne t'en souviens plus...

Avec eux, tu explose ton forfait de gsm sans aucun remord, c'est pour la bonne cause!

Ils rigolent de tes blagues les plus vaseuses, et même qu'ils en rajoutent une couche.


Et même si parfois tu leur donne toutes les raisons du monde d'avoir envie de te tuer, ils t'aiment quand même.

Donc tu comprends Petite Fleur, pour toutes ces raisons, et milles et une autres, je t'ai un peu laissé tomber pour du réel, du monde en chair et en os, parce que ma vie ne se passe pas essentiellement sur un écran...


vendredi 26 septembre 2014

Salut Doc' !




Normalement, ce n'est jamais une partie de plaisir d'aller chez le médecin. Mais de nos jours, il y a de quoi se poser des questions. Est-ce un nouveau passe-temps ?
En tout cas, moi, j'ai pris mon mal en patience (2h) et j'ai bien ri! (et écrit cet article)
Je ne te dirai pourquoi j'y suis allée, mais j'en avais vraiment besoin.


Quand tu es malade, Petite Fleur, tu vas chez le docteur. Bon, si c'est un beau brun ténébreux, tu as le droit de n'avoir aucune excuse pour lui rendre visite. ;-)

Tu entres dans la salle d'attente comme si tu montais sur scène. Tout le monde t'attend, le suspens est à son comble. Et dans la tête de tout le monde, une question résonne "mais pourquoi elle vient, celle-là? Elle a pas l'air malade".

Dans la salle d'attente, on trouve :
- des malades, des vrais, ceux qui ne savent même plus prononcer leur nom au téléphone,
- des gens pour qui te demandent pourquoi ils sont là
- des bavards,
- des mamans avec leurs 25 gosses,
- ces mêmes gosses qui gesticulent dans tous les sens, qui jouent en faisant plein de bruit, qui tapent leurs pieds dans les chaises et qui insultent les jouets en plastique, (J'adore les gosses!)
- des gens qui toussent sans mettre la main devant leur bouche et t'as juste envie de leur exploser la cervelle,
- des accros du téléphone qui n'ont pas compris que la salle d'attente n'était pas un call-center, 
- des mamies qui veulent te dépasser en te faisant croire qu'elles sont arrivées avant toi, (Beh oui, c'est vrai Mamy, ce n'est pas simple de caser un rendez-vous dans ton agenda chargé)
- des nanas qui sont capables d'attendre 3h dans une salle d'attente pour un... vaccin! (Et si tu prenais rendez-vous?) 

- des magazines pourris qui te racontent les derniers potins sur Sarkozy, J.Lo et compagnie,

Généralement, les salles d'attente, c'est vraiment une insulte à tous les décorateurs d'intérieur présents sur terre et sous terre.
Sérieusement, Doc', fais un effort. C'est hyper kitsch chez toi!

Puis, le médecin arrive et il ne parvient toujours pas à prononcer ton nom correctement, même s'il te connaît depuis plusieurs années. Et tu vois, Petite Fleur, j'ai plusieurs voyelles qui se suivent dans mon joli petit nom et elles ne sont jamais écrites/prononcées dans le bon ordre !

Le comble, c'est que quand tu sors de là, tu ne sais toujours pas ce que tu as, le médecin non plus d'ailleurs. Mais comme par enchantement, tu te sens déjà mieux !

A tes mouchoirs, c'est bientôt l'hiver ;-)

PS : On dit qu'on va CHEZ le médecin, pas AU médecin. rires!

mercredi 24 septembre 2014

Looks automnales.

Un petit tour d'horizon des look trouvés sur Pinterest et qui me font de l'oeil pour cet automne, de ce que j'ai envie de porter, voir d'acheter...

Parce que même quand le portefeuille fait ceinture, se gaver d'images, ça donne des idées pour faire avec ce que l'on a déjà, tu comprends?

Un joli petit haut rentré, un long gilet sur un slim avec une écharpe bien chaude...

Un pull qui descend sous les fesses en mailles dans les tons clairs, avec ou sans motifs, un jegging et une paire de bottines, la choucroute sur la tête. Simple mais toujours efficace.

On recycle sa petite robe d'été préférée, réchauffée dans un gros gilet, avec une paire de bas.

Les bottes cavalières, que tu peux porter avec à peu près tout ce que tu veux... (en voilà une bonne raison de craquer ;) )

Du bordeaux...

Short, bas et perfecto... Une combinaison parfaite

L'automne est de loin une de mes saisons préférés, on peut se permettre de mixer les vêtements d'été et d'hiver, et donc porter à peu près toute sa garde robe...

Et toi Princesse, quelles sont les tenues qui te font envies cet automne?

mardi 23 septembre 2014

C'est quand le bonheur?

Et si être heureux c'était quelque chose de simple finalement?

Et si par de petits gestes quotidiens, tu te permettais d'être simplement bien?
Petit tour d'horizon de ce qui te pourris la vie et qu'il te suffit d'arrêter vite fait.

Arrête d'être négative!
Je n'y arriverai pas, je ne suis pas assez bien pour ... , je ne veux pas, je n'aime pas et compagnie.
STOP, arrête de te plaindre, et tu verras qu'au moins tu te plaints, au moins tu trouveras de raison de le faire.

Souris!
Tu n'es pas obligé de sourire niaisement, mais de temps en temps, pense à le faire, pense à quelque chose d'agréable, souris à la personne que tu croise, avec un peu de chance il te sourira en retour.
Le sourire t'aidera à te décrisper, et à apaiser tes tensions...

Arrête de te poser des limites inutiles.
Des limites, on en a tous, en général on les connait très bien.
Donc pas la peine de s'en poser plus, pas la peine de dresser des barrières et des obstacles inutiles  et imaginaires dans ta vie!
Laisse toi vivre!

Ta vie change? N'aie pas peur!
La vie est un perpétuel changement, et c'est tant mieux!
Les changements c'est autant d'opportunités d'évoluer.
Alors laisse toi porter et lâche du lest.

Tu as été blessée, abîmée, déçue par le passé?
Laisse le derrière!
Le passé est derrière toi et l'avenir est incertain, aujourd'hui est un cadeau, c'est pour ça qu'il s'appelle le Présent.

Cesse de vivre en fonction des autres!
Fais tes propres choix, suis tes propres envies!
Vivre pour les autres en s'oubliant soi-même c'est la porte ouverte à la frustration.

Soi bienveillante avec toi même!
Écoute comme tu es parfois dure et cruelle avec toi même, vois tous les reproches que tu t'inflige...
Tu autoriserais quelqu'un à te traiter de la sorte? Non, sûrement pas!
Alors cesse de le faire toi!

Ces quelques règles, pas toujours simples à suivre, j'ai décidé il y a deux mois de les appliquer, avec en fonction des jours, plus ou moins de réussite.


Une chose est sûre, depuis cette décision, ma vie n'en est que plus belle!

Et toi quels sont tes petits trucs qui te changent la vie?

lundi 22 septembre 2014

La théorie du cheveux

Depuis pas mal d'années, je me laisse pousser les cheveux.

Déjà à la base, on n'était pas copains. Tu vois mes cheveux sont fins, peu nombreux et raides, super raides...

Un brushing? Rêve pas ça ne tient pas! 
Une permanente? Même pas en rêve je n'ai qu'une horrible vague.

Bref depuis que je les ai laissé poussé, j'ai commencé à les aimer d'amour et à les bichonnes.

Résultat, j'ai une crinière qui m'arrive plus bas que la moitié du dos.
Je ne sais pratiquement pas les lâcher, à moins de les brosser toutes les deux heures sans quoi je risques d'avoir plus de noeuds dans les tifs que le cousin machin en personne.

Sans parler de quand je dors, je me les tire toute seule en me retournant, que quand je veux faire un semblant de coiffure, c'est devenue mille fois trop long, du coup bref, j'en ai raz le bol, c'est décidé, maintenant je les coupe!

Le rendez-vous chez le coiffeur est pris, le choix de coupe est plus ou moins fait, le changement va être radical...

Mon choix se porte sur quelque chose dans ce genre là...

Tout ça pour t'annoncer, Petite Fleur, que vendredi tu auras droit à un avant après et tu seras si je vais pleurer toutes les larmes de mon corps devant mes longueurs de cheveux au sol ou si je sabre le champagne...

D'ici là, raconte moi si toi aussi tu es dans le genre radicale avec tes cheveux...

dimanche 21 septembre 2014

Se coiffer vite fait bien fait quand on n'a pas le temps.

Toi aussi tu es toujours à la bourre?
Toi aussi t'en as raz le cul de te faire une queue de cheval ou de te balader une choucroute sur la tête?

Allez vu que je suis sympa, je te file une petite vidéo bien faite d'une demoiselle qui te montre comment faire neuf coiffures faciles à réaliser et rapides.

Bon amusement... ;)

samedi 20 septembre 2014

Fifty Shades Of Grey, la trilogie.

Il y a plus d'un ans, je m'étais mise à la lecture de la saga Fifty Shades Of Grey.


Les livres se lisant vite je n'en avais à l'époque fait qu'une bouchée, bien que personnellement, j'ai trouvé l'histoire sans surprise, plutôt plate et répétitive.

Bien sûr, il y a l'évolution de la relation entre le beau Christian Grey et sa poupée Anastasia Steele.
Bien sûr, les descriptions des scènes de sexe sont plus qu'alléchantes et donnent des idées, bien qu'au fur et à mesure de l'histoire, le schéma reste quand même toujours le même.

Certaines féministes diront que les cinquante nuances font la part belle à une certaine forme de violence conjugales. Mon avis est là plutôt nuancé.

D'une part parce que l'héroïne sait dans quel genre de relation elle se lance avec son Mr Grey, contrat à l'appuis.
D'autre part, elle est plus que consentante. Il n'y a aucune violence sexuelle à proprement parler, vu qu'ici les deux parties sont consentantes et pleinement conscientes des tenants et aboutissants de leurs petits jeux pas très catholiques...

Pour ce qui est du côté narcissique, pervers et maniaque du contrôle de Mr Grey, avec comme excuse la maltraitance subie dans son enfance...
Mouai bof quoi, tu vois, avoir été battu ne justifie pas tout. Après une fois de plus, il n'a jamais caché son jeu, la jeune Mademoiselle Steele, était bien au courant du caractère du mâle bien avant de se jeter dans la gueule du loup.

Donc non, ce ne sont pas vraiment des violences conjugales. Pour en voir tous les jours au boulot, crois moi chère féministe enragée, tu es loin du compte...

Pour résumer mon avis, j'ai pris un peu de plaisir (je te vois venir avec ton sourire en coin petite cochonne) à lire cette saga, mais après ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Personnellement je ne comprends pas comment on peut se réduire à être la chose de quelqu'un à ce point là, aussi riche et beau soit il, merci mais non merci tu ne contrôle pas ma vie.

Je ne sais pas si certaines femmes fantasment sur ce genre de relation, mais moi ce n'est pas le cas.

Concernant le film qui sort le 14 février, date clichée au possible, bien sûre j'irais probablement le voir, en profitant par la même occasion pour tourner ça en magnifique soirée décadente entre gonzesses, parce qu'il n'y a que ça de vrai.

Puis faut bien avouer la bande d'annonce fait plutôt envie...


Belgacom bonjour...

Aujourd'hui, j'ai eu la grande chance de téléphoner au service clientèle du géant de la communication, Belgacom.
Autant vous dire que si j'avais eu le gugus en face de moi, je l'aurais tué... torturé... vidé de son sang et arraché les yeux avec les ongles... oups, pardon... je deviens violente.



Alors tu vois, Petite Fleur, ma connexion internet est aussi rapide qu'une connexion 56k. Ouais, tu te souviens du bwiiiiii bwiiiiiii bzzzzzzzzz bzzzzzzzzzz que ça faisait quand tu essayais de te connecter ? Et tu te souviens de ta mère qui disait "coupe interneeeeeeeeeeet, je dois téléphoner à mamy"?
Moi bien!
(et accessoirement des factures salées aussi, que j'ai dû payer de ma poche, en plus!)

Bref, ma connexion foire... Et depuis le coup de fil, ma connexion a flambé. Merci Belgacom!

Je contacte le service technique, un samedi vers 16h30. Et c'est une grave erreur!


Je suis de nature piquante et je n'ai pas ma langue en poche. Mais ça, tu avais déjà remarqué.
Au départ, je suis hyper gentille, à l'écoute et j'explique le problème de cette connexion en utilisant des termes adéquats.
Ce cher monsieur ne m'écoute pas... J'explique, je réexplique, nous parlons tous les deux en même temps. Et bingo, il hausse le ton.
"Mais vous avez internet, de quoi vous plaignez-vous ?"
- "Non, monsieur, ça fait un quart d'heure que je t'explique que je n'ai pas de connexion internet mais vous ne m'écoutez pas !!"
Monsieur, je t'explique, je suis la cliente et toi, tu dois m'écouter. Quand je te dis que ma connexion internet ne fonctionne plus, elle ne fonctionne plus.

Et là, tu perds patience.
"Monsieur, je n'ai plus de connexion, je suis en train de vous dire que je n'ai plus de connexion. ALLLLLLLLO, écoutez-moi"
Et là, le bougre te répond "C'est moi qui contrôle ici, c'est moi qui apporte des solutions". 

EUH, PARDON? D'abord, je t'explique, je suis une princesse et tu n'as pas le droit de me parler comme ça !

"Nous allons procéder à un RESET du routeur"
Et là, ça pue... Parce que tu sais très bien, Petite Fleur, que tu n'auras plus du tout de connexion, qu'on est samedi soir et qu'en tant que working-girl, demandeuse d'emploi, chercheuse d'emploi, tu as des dizaines de mails à envoyer pour hier !! (beh quoi? Facebook, ça compte pas?)

10 minutes  plus tard, il m'annonce que .... roulement de tambours... je n'ai plus de connexion internet ! AIE AIE AIE
Plus de connexion et en plus, il rigole, ce con !
Moi, pas!
"Vous devez attendre lundi, je vous rappelle". Et là, tu imagines sa cervelle de moineau en train d'exploser.

Bref, il me rappelle lundi... En attendant, la connexion internet est revenue...
Ca s'appelle la magie de la technologie? Haha!

Condensé des expressions du charmant collaborateur :
- Qu'est-ce qu'un CPL/Devolo ? (c'est un machin qui permet d'avoir la connexion internet par le réseau électrique) => Déjà là, toi et moi, je savais qu'on n'était pas faits pour s'entendre. T'es censé être le pro, bordel !
- C'est moi qui apporte des solutions. => c'est un peu pour ça que je t'appelle !!
- C'est votre ordinateur qui pose problème. La carte réseau est foutue. => Ah bon ! ^^
- Il faut savoir que je connais bien Libramont parce que je suis de Marbehan. => Et ? Elle a dit qu'elle a pas compris :)
- On ne va pas passer la soirée ensemble => Ah non, ça, j'espère que non ! Parce que d'abord, ok, je suis célibattante mais pas suicidaire non plus. Je n'aime pas ta voix ni ta manière de me parler. Les maniaques du contrôle, je n'en fais qu'une bouchée ;-)


Tu vois l'air enjoué et heureux de cette dame qui porte le casque de Startrek ?
C'est juste pour la photo. On lui a dit "si tu ne souris pas, on te met au service "plaintes". Poudre aux yeux, tout ça!

Travailler dans un call-center, je l'ai fait et c'est pire que le goulag...
Je sais qu'on n'appelle jamais un service technique pour souhaiter une bonne journée et demander l'adresse du bureau pour envoyer des cadeaux ou encore pour dire des mots d'amour.
Je sais qu'on nous crie dessus toute la journée et que les clients (comme moi) attendent une solution.
Je sais que tout ce que l'homme a inventé de plus malsain sur Terre se retrouve dans le règlement d'intérieur d'un call-center.
Le simple fait de prendre l'ascenseur pour aller au boulot te file déjà le bourdon pour la journée. Quelle tristesse...
Le mot "contrôle" est la base de la relation avec ton employeur. Tu n'as rien à dire, on ne te demande pas si tu penses, ce que tu penses ou encore si tu es capable de penser. On te demande de répondre au téléphone, régler les affaires des clients en moins de 5minutes. On t'écoute, on te traque et tout le monde (enfin, les moutons, pas moi!) trouve ça normal !
Je sais aussi que les délégués syndicaux sont aussi tes cadres. Ouais, mais avouons, ça ne doit pas être facile d'être le presse-citron et le défenseur du citron en même temps. (Spéciale dédicace). Donc, si j'ai un grave problème avec toi, c'est avec toi que je dois en parler ? Logique :-)
Triste réalité du monde du travail actuel... (sortez les mouchoirs)

Evidemment, avec ma longue langue de vipère/velours, je n'ai pas fait long feu en call-center.
- "Je t'annonce que je ne reviendrai pas lundi... Passe un bon week-end" *sourire narquois*
Ca, c'est fait ;-)

Bref, il m'a énervée, ce con!

Quand tu téléphones au numéro gratuit de ton fournisseur préféré, arme-toi de patience. Imagine un peu ce qu'il vit, mais s'il ne t'écoute pas, crac dedans, fâche-toi, mais ne sois pas de mauvaise foi.


#Archibald



vendredi 19 septembre 2014

Vivre chez papa et maman

Depuis ma rupture, où j'ai été mise à la porte de chez mon ancien cher et tendre, je n'ai pas trop eu le choix, je suis retournée chez mes parents.

Et je compte bien y rester quelques temps, le temps de trouver de quoi m'endetter pour 30 ans après avoir corrompu mon banquier...

Du coup me revoilà, avec tout mon bordel, dans ma chambre d'ado, à me faire un peu beaucoup gâter par mes parents.
Je suis redevenue la princesse à mon papa (Oui je suis une fille à papa qui s'assume) et la chérie à ma maman...

Mes amis, connaissant mon caractère de morue et mon esprit indépendant me demandent TOUS sans exception : 

"Et ça va chez tes parents? C'est pas trop dur?"

Pour remettre le contexte en place, avant de revenir dans le nid familial, j'ai vécu deux ans seule (et dieu que c'était le bonheur!) et plus d'un an en couple.

Et à tous je leur réponds : 

"Dur? T'es dingue ou quoi? Je suis au club med!"

Je m'explique, quand je vivais en couple, je me coltinais le neuf dixième des tâches ménagères seule.

L'entretien de la maison entre les passages de la femme de ménage une fois toute les deux semaines, les courses, la cuisine, la lessive, le repassage, le tout en bossant plein temps.
Monsieur dans tout ça, bah écoute je ne sais pas trop, il râlait quand j'avais le malheur de lui demander de faire les courses alors...


Bref je courais tout le temps et dans tous les sens.

Du coup une fois de retour au nid, une fois la gène de donner plus de travail à maman que ce qu'elle n'en avait déjà, j'ai redécouvert la joie de ne plus être obligée de cuisiner, repasser, lessiver etc.

Alors oui, je dois me plier aux règles, aux horaires pour le souper et prévenir si je ne mange pas à la maison... Normal non?

Oui, c'est moins facile de ramener des garçons avec qui je ne compte que passer la nuit que quand je vivais seule. (Mais bon à mon âge, beaucoup vivent seul...)

Oui, je dois réapprendre à vivre en "société".

Mais néanmoins, je ne peux m'empêcher de profiter de ne plus devoir tout me farcir toute seule et d'être bien tranquille en rentrant du travail...

Du coup, si toi aussi tu es (revenu) chez tes parents, prends le du bon côté, c'est quand même vachement simple, malgré les quelques concessions qu'il y a à faire...

Et je ne te parle même pas des factures que tu n'as plus à payer!!

Du coup, merci papa, merci maman, merci la Boulette, j'ai bien de la chance de les avoir, sans eux j'aurais été comme qui dirait une tout petit peu dans la merde, obligé de reprendre un appartement minuscule pour un loyer horriblement cher, le tout en catastrophe.

jeudi 18 septembre 2014

Mon épopée chez Ikéa

Tu vois, Petite Fleur, ce géant jaune et bleu qui transforme chaque besoin totalement inutile en meubles, accessoires et autres babioles?
Et oui, Ikéa est communément appelé le temple des disputes de couples, des rêves de couples, des étudiants qui aménagent leurs kots ou les jeunes et jolies célibattantes, comme moi!

D'abord, tu arrives dans le parking pour garer ton bolide. Et là, gros dilemme : tu te gares près de l'entrée ou près de la sortie ? ;-)
Bref, tu es maligne et tu choisis, forcément, l'allée la plus bondée : celle située pile poil entre l'entrée et la sortie.
Quelques manœuvres et hop, tu es garée. Et là, le marathon suédois COMMENCE.

Tu entres dans le magasin, tout est déjà fait pour que tu achètes. En tant que grande fan de la manipulation par la publicité, le marketing, euh... la communication, je kiffe à mort le Dieu Ikéa. C'est là que tu comprends pourquoi ta mémé te disait "chaque chose a sa place, chaque place sa chose". Oui, mémé, tu as raison!

Tu files dans le showroom, par acquis de conscience. Parce que d'abord, Petite Fleur, tu connais leur numéro par cœur, même les noms bizarres qu'ils donnent aux produits. Beh, quoi, t'as pas la dernière Pax dans ta chambre ?! Non, mais franchement, tu crains!
Ensuite, je ne sais pas toi, mais je n'ai jamais compris comment on pouvait vivre avec autant de bazar dans 30m² ! Je vis dans 35m² (et dans une cabane dans les bois) et je peux t'assurer que je n'ai pas envie de m'encombrer de toutes les babioles qu'ils présentent sous le même toit! :p

Puis, tu t'assois dans un canapé, mais pas dans le département "canapés", tu préfères t'assoir dans un petit appartement aménagé par Dieu Ikéa Himself.
Tu n'as pas besoin d'acheter un canapé, mais on ne sait jamais. Savoir que le Blurhabahuer est confortable, c'est toujours bon à prendre.
Tu t'assois et tu regardes les gens passer. Et c'est là, que ça devient drôle.
Les couples ne discutent jamais autant que chez Ikéa. Qui dit discussion, dit parfois (souvent) dispute. Et ça, c'est fun! Tu vois, Petite Fleur, lorsque j'étais assise dans mon canapé vert olive chez Ikéa, j'ai ri intérieurement en regardant les gens se disputer pour.... savoir s'ils allaient mettre 2 penderies ou une seule dans la Pax pour la chambre du petit, pour savoir si belle-maman allait apprécier le moelleux du rocking-chair.  
L'image du couple Ikéa, ça me file la gerbe. Tout doit être parfait, et moi, ça m'énerve. On s'encombre de milliers de choses totalement inutiles, ça m'énerve !

L'avantage, quand tu achètes ton mobilier chez Ikéa, c'est que, tout de suite, tu as un sujet de conversation avec tes potes. "Quoi, t'as eu des difficultés pour monter ta Besta?"  "Nan mais tu vois, moi, j'aurais préféré que tu mettes une vitrine au milieu" Blablabla, qu'est-ce qu'on s'en masse...
Et puis, il y a les interminables discussions dans ton couple pour savoir si oui ou non, vous allez craquer sur la face de zèbre que tout le monde a dans son salon.
Pour moi, c'est vite réglé : il est hors de questions de devenir un couple Ikéa à 100%. Enfin, maintenant que je suis célibattante, le problème ne se pose plus :D

Quand je vais chez le géant jaune et bleu, je sors systématiquement avec des bougies, des ciseaux (beh quoi!) et chaque fois, je lorgne les .......... attention.......... les multiprises!

A la fin de l'étape marathonienne, il y a le coin des bonnes affaires. Sérieusement, t'y as déjà fait une bonne affaire, toi ? ;-)  Moi pas ! Pourtant, j'y passe à chaque fois !

Ce que j'adore aussi, c'est la petite voix qui dit "Dylan, Brandon et John sont attendus par leurs parents aux Paradis des Enfants". Mais madame, t'y as pensé, toi, que ces marmots sont peut-être orphelins, hein?!
J'aime aussi la partie "Restaurant" où tu fais la file pour bouffer tes 10 boulettes d'élan, surmonté de tes frites jaunes flashy et de ta gelée d'airelles (si t'as de la chance). Et si t'as vraiment la main heureuse, tu reçois même un petit drapeau suédois... waow! Happy girl ;) Joue au lotto!

Sur le parking, Dieu Ikéa t'offre une dernière tranche de rigolade. Et là, tu vois les couples qui se déchirent une dernière fois parce que la Pax, la Besta et la Malm ne rentrent pas dans la Twingo ! Hihihi Bien fait!
Merci Ikéa :-)

Par contre, si tu as envie de sortir des sentiers battus, je te conseille cette page Facebook. C'est surtout chouette!


Bons achats et n'hésite pas à prendre les raccourcis :p 


#Archibald