Je dois t'avouer quelque chose Petite Fleur...
Tu vois, autant j'aime les vêtements, les chaussures, les sacs, les mains bien manucurées, autant, tout ça n'a plus aucun poids quand je peux me retrouver à l'extérieur.
Rien ne vaut une journée, un week-end entre amis à faire de l'escalade à s'en arracher la peau des doigts.
Rien ne remplace le bonheur de se redresser, en haut d'une falaise et de goutter à l'ivresse de la hauteur après l'effort.
Avoue, ça doit être le pied de se retrouver assis là, face à l'immensité... |
J'aime me retrouver à me promener dans les bois, dans la campagne ou ailleurs, perdue dans la nature, de grosses bottines aux pieds, un vieux jeans, un polar, une grosse écharpe et un bonnet sur la tête.
Je chéri le sentiment de liberté que j'éprouve dès que je quitte les espaces trop petits, trop bruyants, trop sales et trop peuplé de la ville.
J'adore flâner dans les dunes, hors saison touristique, profiter du bruits des vagues, de l'odeur abrupte de l'air iodé, le vent qui me fouette le visage et me rosi les joues.
Je te parle de tout ça parce que tu comprends, pendant un an, j'ai contenu ces besoins vitaux, j'ai repoussé ces envies dans un tout petit coin de mon être, et je les ai fait taire.
Pendant un an, je me suis perdue.
Personne ne m'y a forcé, personne ne m'a contrainte.
J'ai voulu rentrer dans un moule qui ne me convenait pas, qui n'était pas le mien.
C'est pas que j'en ai été particulièrement malheureuse, c'est juste que finalement, je n'étais plus moi, je m'étais perdue.
Depuis quelques mois, j'ai débridé mes envies, je leur laisse presque toute la place.
Depuis, je souris plus, je ris plus, je me sens vivante, comme lorsqu'on respire de l'air frais après avoir retenu sa respiration trop longtemps...
Alors voilà, tout ça te dire, quelques soit les choses que tu chéris, l'environnement dans lequel tu te sens le mieux, tes besoins ou que sais-je, je ne remise pas dans un petit coin de son être pour entrer dans un moule qui n'est pas le tien.
La vie est si courte, ne te donne pas l'opportunité d'avoir des regrets...
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